LE THEATRE DE BREITOU
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Disque dur SSD CRUCIAL P3 1 To (3D NAND NVMe PCIe M.2)
65.91 €
Voir le deal

 

 MON ARBRE A BOUKHA.

Aller en bas 
AuteurMessage
breitou

breitou



MON ARBRE A BOUKHA. Empty
MessageSujet: MON ARBRE A BOUKHA.   MON ARBRE A BOUKHA. EmptyJeu 12 Nov - 0:43


La distraction chez moi prend dés fois des tournures d’étourderie.
Et des étourderies à mon âge sont courantes.

Si je devais les narrer, je passerais pour un étourneau n’est ce pas... ? Parce étourneau commence par étour... ! Je suis donc un étourneau étourdi. Ca arrive.

Ma femme, revenue de son pèlerinage annuel de Jerba, a coutume de nous apporter, comme le font tous les pèlerins avertis, une part de fekia de la seouda et bien sur une bouteille de Boukha. Tous bénis par le saint siége, l’apôtre de la syna. Une coutume qu’elle honore depuis bientôt 55 ans. Déroger à cette tradition serait pour elle presque crime.

Donc voilà une bonne partie de fekia et de Boukha mise dans une bouteille d’Evian, a portée de mains, sur le buffet.

Pris d’une soudaine envie d’arroser ma plante que j’affectionne et que je vois grandir sous mon toit sans trop de frais, je mouille mon joli FNIJEL (Myrrhe) importé de HamMamet, il y a deux ans, avec l’eau minérale que je croyais être de la bonne eau de source.

Je fais donc le geste qui convient. 250 ml de Boukha autour du plant.
.
Toute la ‘Boukha’ est passée dans le pot de terre.

Le lendemain matin et comme je le fais depuis 20 ans, je rentre dans le grand jardin, mon balcon de deux mètres carrées, déjà meublé par deux grands congélateurs.

Cela me laisse un espace libre de 50 CM2, en attendant de déménager définitivement, d’où mon absence qui est loin d’être regrettable, dans mon nouveau pavillon à Asnières.

Je tire une clope et je l’aspire ainsi ‘tranquille’ à l’aube et à l’ombre de mon Fnijel, pas plus haut de 25 cm. Rien de mal à cela.

Lorsqu’on est kifeur, il faut savoir goûter au plaisir odoriférant d’un baume enchanteur. L’odeur de la Myrrhe. Ca me donne une pêche d’enfer. Et ce parfum assaini mes poumons encrassés.

Mais, là je me rends compte que quelque chose ne pas plus. Les petites branches vertes ont pali et elles me semblent ramollies et les feuilles se sont ridées. Comme le sont les vieilles femmes.

Elles ne dégagent plus aussi cette odeur de l’ancienne aube mais une odeur bizarre qui me rappelle un alcool bien connu.

Là, je panique et je vais chuchoter à l’oreille de ma femme ‘...Colomba... ! Ma tendre Colombe... ! qu’est ce qui avait dans la bouteille qui était sur le..... !’ Ma Colombe, encore sous le sommeil, ouvre ses petits yeux bleus de 25 ans et e me dit entre deux grognements, de ‘...La BOUKHA...’ Achaqom smalla.

A la nouvelle, je tombe raide à ces pieds. Là, je reçois un ‘maugrément’.
Mon pyjama tombe à terre et mes deux petits compagnons d’en bas ramollissent comme les feuilles de ma plante. J’ai donc saoule ma belle plante.

D’un pas nonchalant, triste au point que mes savates s’en sont retournées par ma bévue, je retourne vers ma belle plante qui pue la Boukha.

Elle était ivre. Oui ivre et là je me suis mis à boire. Oui à boire par mon nez ce breuvage, l’odeur, qui a causé le ramollissement de cerveau de mon FNIJEL.

Vite faite, fissa fissa, comme il y a urgence, j’enlève la terre boukhaique et je déracine ma Myrrhe. Je nettoie les racines à vif et replante le tout dans une demi-bouteille en plastic de Perrier. Avec l’espoir que les bulles redonneront vie à ma plante.

J’ajoute deux cachets d’Efferalgan dans l’eau, pour donner un peu d’effet à la chose, et j’arrose le tout. Avec l’espoir de faire revivre ma belle plante.

A l’heure, où je mets sous presse, j’ai une bonne nouvelle à annoncer.
Car il y allait de la vie d’une petite chose qui me tient à cœur. Et bien, elle revit.
Oui, elle reprend vie alors que je croyais l’avoir perdue. Deux minuscules
feuillets sont apparus ce soir vers les 19 heures 22. Elle est sortie de son coma éthylique.

J’ai versé une larme chaude qui allait aussi arroser ma petite plante.

Mais bizarrement, je sens autre chose comme une odeur d’eau de vie.

LA BOUKHA empeste toujours l’air.

LA BOUKHA c est bien de l’alcool de vie NON.... ? Et je ne suis pas déçu.

C’était MA MYRRHE A BOUKHA.
Revenir en haut Aller en bas
 
MON ARBRE A BOUKHA.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LE THEATRE DE BREITOU :: SKETCHS... HUMOUR...DÉLIRES... HISTOIRES DROLES...-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser