LE THEATRE DE BREITOU
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 MONSIEUR VANDERBERG...!

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breitou

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MessageSujet: MONSIEUR VANDERBERG...!   MONSIEUR VANDERBERG...! EmptyJeu 20 Mai - 14:00

J’aime les belges, ils sont moins cons que les suisses.

Les belges sont les héros des histoires belges, les suisses sont des ‘fricotiers’ et non pas d’histoires sauf qu’ils ont détournés l’argent des juifs, victimes de la barbarie nazie.
Toujours dans le secret, ils se sont fait entubés, y’a pas si longtemps, par un aigre fin, un employé qui a balancé toute une liste de gens malhonnêtes au fisc français.

Je suis par contre tombé sur un BELGE CON directeur d’une grande banque Suisse la SBS.

Monsieur VANDERBERG, dont j’ai eu la grande joie de connaitre et surtout d’être bien reçu dans son grand bureau, au premier étage de son building à Genève. Au vu de ce que j’allais déposer chez lui.
Les directeurs de banque sont toujours aimables lorsqu’ils apprennent qu’un nouveau client fortuné vient chez eux déposer une mallette de flouss. Après le dépôt vous n’est plus qu’un numéro insipide.
C’est un peu comme pour une femme que l’on désire ardemment et qui lorsqu’elle vous tombe dans les bras, elle n’est plus qu’une chose pour ne pas dire autre chose.

L’homme est ingrat, peu délicat et peu reconnaissant. Heureusement, qu’il y a des femmes intelligentes et qui ne sont pas sottes pour se faire entretenir avant de 'succomber', ensuite pomper après. Comme cela, elles ne passent pas pour des femmes de passage. Et de repassage.
Donc, nous bavardions ensemble dans son bureau, et bien sur, il m’apprend qu’il est belge.

Bizarre, un directeur BELGE dans une BANQUE SUISSE, ce n’est pas courant, surement que la SBS pour diversifier son personnel a choisi un BELGE SANS HISTOIRES. Et surtout pour ne pas montrer qu’ils sont racistes, parce que les SUISSES ne le sont pas, au contraire voleurs , escrocs mais pas racistes ni fumistes. Moi je dis qu’ils le sont.

Je dépose ma mallette d’argent durement gagné en Tunisie et reconverti au fil des années en francs, parce qu’à l’époque, la législation en vigueur en Tunisie ne permettait les transferts de fonds, tous les juifs tunes le savent, sauf les ministres tunisiens, le chaouh qui a des relations, les chefs d’état et leur femme qui ont liberté de tout envoyer à l’étranger même leurs enfants dans les grandes écoles , payés au frais de l’état.

En France, ca ne se passe pas comme cela, les ministres sont honnêtes et ils ne sont en rien avantagés sauf que d’avoir plusieurs petits appartements de fonction, une bagatelle au regard de ce qu’ils touchent. Des commissions occultes, des petits procès médiatiques qui se noient dans la bureaucratie, des condamnations avec sursis pour quelques millions d’Euros détournés. Une broutille au regard du petit salarié qui lui doit rendre des comptes si son train de vie a baissé.

Bref, 250 234 frs d’époque sur son bureau et lui dit tout de go, que cet argent en billets de 500 frs ne provient pas des recettes de la drogue encore moins de la prostitution mais un pécule économisé depuis 25 ans. Grâce à mon travail, à la sueur de mon front.

Il me croit et me dit

‘…Je n’en doute pas au vu de votre profil… !’
‘…Ah bon, mon profil vous parez honnête alors… ?’
‘..S’il ne l’était pas, je n’accepterais pas ce fric… !’

Quel humour ces belges. Un SUISSE serait remonté bien loin dans ma généalogie pour voir s’il n’y aurait pas un vice de forme dans mes déclarations.

Il appelle un subalterne et nous voilà en bas dans la salle des coffres. Un palais blindé.
Il met sa machine à compter et trouve bien la somme annoncée, en ma présence.

Puis, nous remontons et là, le directeur me remet un reçu de caisse. Une belle feuille que j’aurai pu encadrer, comme un diplôme.

Il me propose divers placements et comme je ne comprends rien, je le laisse faire et lui dit qu’il a toute ma confiance mais qu’en aucun cas, il ne doit m’appeler chez moi en Tunisie, ni m’envoyer un relevé.

Sauf d’adresser tous documents ou courriers à mon frère résident à Marseille.

Il me rassure et là, il m’établit un cinq minutes un listing des valeurs à acheter avec des rendements conséquents, lucratifs, de quoi doubler mon capitale en 8 ans.

I tiyah sââdou amin,( que sa chance tombe) mon capital qui était censé doublé en 8 ans, s’est rétréci du tiers des années plus tard lorsque je m’étais installé à Paris.

La somme s’est rétrécie, un solde créditeur de 235 021 FRS. Soit une belle perte en 5 ans.

Lorsque je lui faisais la remarque 5 ans plus tard, il me répond ‘…LE MARCHE… !’

‘…Le marché aux pommes, aux poires ou au prunes… ?’
Gbar ou jébènna ye mouléna. Néq’ni.

En sortant, je me suis adressé tout penaud à D ieu en lui disant, ‘…Tu vois D ieu, j’ai cru bien faire en venant chez d’honnêtes petits SUISSES mais là j’ai mal fait… ! Est-ce que tu peux arranger la chose… ?’
J’attends à ce jour la réponse.
Mais grâce à lui j’ai compris que les cadeaux ne sont pas divins, les miracles oui et qu’il faut les mériter et j’ai mérité mieux que le fric HAMDOULAH. BAROUKH ACHEM.

A Suivre ….

Dans le facteur.
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breitou

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MessageSujet: Re: MONSIEUR VANDERBERG...!   MONSIEUR VANDERBERG...! EmptyJeu 20 Mai - 20:42

LA SUITE...LE FACTEUR...


Après avoir placé mes quatre sous bien au chaud, du moins c’est ce que je croyais, voilà que six mois plus tard, alors que j’avais donné des instructions au con de directeur belge, j’entends la porte de la maison ( celle de la Goulette) frapper vers les 10 heures du matin, un samedi.

Une voix que je reconnais à travers le grand portail bleu, c’est le timbre du facteur Hamouda. Célèbre facteur, l’homme à la bicyclette. J’ouvre et il me tend une lettre, une grande enveloppe avec comme en tête le nom de la banque en grand et en gras. Je regarde Hamouda et je lui dis mais elle n’est pas à moi… !’ Aâjéb… !’ Qu’il me dit ‘…Albert, c’est toi non…. ?’ ‘..Oui mais des Albert, il y a en trois dans ma rue… !’ ‘…Siméoni… ?’ ‘…Pas possible… !’ Mon visage était devenu pâle, bakhara, couleur soufre, au vu du pli qu’il me tendait. Dois-je le prendre ou ne dois-pas le prendre. Hamouda él boustagi attendait, un pied sur la première marche et l’autre sur le sol.

Je lance qqs regards furtifs dehors afin de vérifier si par hasard, une voiture suspecte n’est pas garée. Au plus, me suis-je dis au cas, où des inspecteurs s’aviseraient de descendre et me surprendre, je déchire le pli en un rien de temps et je bouffe le principal en ayant pris le soin de fermer la porte à double tour.

Rien à l’horizon, je prends le pli et fissa fissa, je me cloitre.
J’ouvre la grande enveloppe et bien sur, je trouve tout un linsting de valeurs boursières. Bien aligné.

Je pique une colère interne que je maitrise. Et sans plus attendre, je me prépare à déchirer le tout en mille morceaux lorsque soudain j’entends la porte frapper. Alors là les amis, mon cœur tressaute.
C’est eux, je suis cuit, bonjour le trou noir du commissariat, les questions et les coups.

En plus, je suis juif donc double ration.

Je me vois le visage en sang, les pommettes fendues, l’œil pendant mais pas avant mais après, les dents cassées, bref la torture en bonne et due forme pour avouer sur pièces le délit.

Je laisse frapper tout en déchirant le pli à une vitesse vertigineuse. Je réfléchis à la manière de broyer le listing et je pense mettre le tout dans le fond de la cuvette du wc et tirer la chasse. 1 kg de papier à faire passer en un seul coup. Les coups sur la porte redoublent, la chasse est tirée mais voilà que par le volume du pli, l’eau et le listing se sont un peu gonflés faisant ainsi monter l’eau au ras du bord de la cuvette. Je suis mort. Pour aider la chose, je plonge ma main dans le tas de papier tout en retirant la chasse. Une partie semble passer tandis qu’une autre monte vers le haut inondant tout mon bras, je remets ma main et re-retire la chasse, là tout passe à mon grand soulagement. Avec ma sueur qui perlait au dessus de la cuvette.

Je remercie les saints juifs de m’avoir aidé et je vais ouvrir la porte.
C’était maman qui revenait avec son couffin.

‘..Winec… !’
‘…Cent fél krââ… !’ J'étais dans le merde.

Le lundi j’appelais Monsieur le directeur d’une cabine téléphonique pour lui faire la remarque sur cet envoi qui a mit ma vie en danger.
Il me dit tout connement…

‘…Avez-vous une autre adresse en Tunisie… ?’
‘…Oui Monsieur, le cimetière du Borgel… ! La tombe de mon père… !’

Depuis, les courriers allaient chez mon frère à Marseille.
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