breitou
 | | Sujet: LE COMBAT ENTRE ALLIES. Jeu 22 Oct - 19:22 | |
| En l’année du SAINT ELOI,
L’affaire fit grand bruit autrefois
Dans le canton dit de BONNE FOI.
Connu pour sa mauvaise foi
Tant médisants, querelleurs et menteurs
Ils étaient ces gens là par moments voleurs.
Ni charité, ni sentiments, que de la rancœur
En place et lieu du cœur.
Un jeune couple, les ARQUIGNOLS,
Vivait avec la belle mère, une teigne de modèle
Qui chaque jour que D ieu fait, trouver à révéler.
Jamais contente, souvent méchante.
Même isolée sous la soupente.
Bien âgée, et tenant canne, elle guettait tout
Fouillait tout, se mêlait de tout, jusqu’au jour
Où, son gendre point éméché, pour raison futile,
Voit la vieille sauter à son cou, et lui taper l'ustensile.( krarzou)
L’autre à terre, d’un bond se lève et agrippe la vieille mégère.
Ils roulent à terre et le pugilat fut digne d’une rixe vulgaire.
Les enfants pleurent, la jeune épouse s’échevèle à les séparer.
La bataille, sur le champ d'honneur, finie.
Le lendemain,
L’une vient à se plaindre à son grand fils ainé
Dans l’espoir de voir son honneur rétabli.
Que par tant de coups reçus, elle allait trépasser.
L’autre, victime de la main âgée,
Présente sa cote cassée.
La vieille point à cours d’arguments, réplique
Montre son œil poché.
Le gendre ajoute son pied blessé.
Pour sa défense, l’aïeule
Ose montrer sa vieille cuisse éraflée.
Pour contrecarrer les propos de la vieille
Le malheureux montre deux dents cassées.
Sans se résigner et sentant son droit bafoué
La vieille guenon affirme des propos déplacés.
Le jeune époux pour sa défense montre une oreille arrachée.
La vieille sans démordre affirme qu’elle souffre de contusions.
L’autre dévoile son nez cassé, sur cette affirmation.
Sans se taire, la belle mère déclare que sa goutte s’est réveillée.
L’époux dénonce des maux de tête journaliers.
Bref, les dégâts de part et d’autres sont énormes.
L’ainé sans se départir de sa sagesse affirme
‘…Dans tout cela où est le respect…?
La toute dernière des filles conclue par
‘…Ils non n’en jamais eu… !’
‘…Donc ce qui vous arrive est juste… !’
Moralité.
‘…Ne vous mêlez jamais des affaires de famille…
Laissez les toujours s’étriller et tant pis pour le respect… !
Sinon, il vous en coutera plus de juger et condamner… !’
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