MES ENVIES...

'…Excusez moi mesdames de m’introduire sans votre permission ici, car je veux vous faire un aveu qui me tient à cœur.

Garder un secret comme celui là, n’est pas dans mes principes et croyez -moi j’ai mis plus de 40 ans pour enfin venir le dévoiler. Je suis un ancien DROGUE.

Bien sur il y conscription pardon sirconspriction ollalalala je vais y arriver Prescription. C’est la loi qui le dit. Je suis un ancien drogué des FEMMES. C’est bête me diriez vous mais que voulez vous on ne peut pas toujours avoir des qualités.

Je me mets à table et croyez moi c’est dur, dur de dévoiler ces anciens petits vices qui font le bonheur de certains aujourd’hui mais qui me rendent coupable de mon ancien passé.
Je passe sur les Claudine, les Mirelle et autres bécasses qui m’ont soules.
En fin de parcours, je suis tombé finalement devant deux concurrentes qui m’aimaient au point d’en devenir folles. Mais voulant éviter cela, j’ai gouté aux deux par compassion, par charité juive. Sinon ma conscience me l’aurait reproché plus tard.

La première se nommait Pommery, joli prénom vous ne trouvez pas… ? Elle était d’un certain âge mais bien faite, presque parfaite, pas trop enrobée juste ce qu’il faut pour boire son fond jusqu’à la lie.

Elle me donnait des sensations que je n’ai pas connu chez mes anciennes maitresses.
Qui pourtant ne manquaient pas de charme. Elle était pétillante sous sa robe transparente. Malgré son âge. Un peu sournoise après coup mais elle valait bien son prénom de Pommery. Finement fruité, elle se distinguait par une note charnue qu’il fallait aller chercher dans sa gamme parfaite.

Et pour ne rien vous cacher, elle m’accompagnait souvent devant une viande blanche ou des crustacés. Je la dégustais certains soirs devant mes moules.

L’autre, je l’ai rencontré par hasard. A l’insu de Pommery. Dans un cave au doux nom de NICOLA. Elle se sentait seule parmi tant d’autres veuves. Bien plus jeune que mon autre compagne.
Elle avait autant de ‘ de pétillance’ que Pommery sauf une légère tendance au talent. Elle avait du talent lorsque mes lèvres se gavaient de ses bulles. J’étais parti en apesanteur, je quittais la terre sous son charme et je me disais bien qu’un jour où l’autre sa réputation ne passerait pas inaperçue.

Elle était d’une finesse et élégance à faire pâlir toutes les autres veuves.
Hélas Mme Veuve Clicquot fini par s’éteindre mais j’en garde encore au fond de mon palais ce gout exquis qui fait d’elle un des meilleurs champagnes.

J’ai réussi même l’exploit de les poser ensemble cote à cote sur ma table pour les voir se chamailler. J’étais en plein extase devant ces deux anciennes veuves qui font les délices de fins gourmets dont j’en suis un… ! Malgré mes HIC...!

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