breitou
| Sujet: LE VIEUX COUPLE. Jeu 4 Mar - 14:59 | |
| LA VISITE DU VIEUX COUPLE.
Un vieux couple emmitouflé Et surtout bien parfumé, Dans leur manteau fermé, Sur un chemin trottinait D’un pas long et mesuré
Son épouse à ses cotés Lui tenait son bras bien serré. Il marchait cote à cote Bras dessus bras dessous Comme une vieille paire endimanchée.
Le soleil sur leurs traces Réchauffait leur ombre froide Et le voilà traverser le parking D’une clinique renommée.
Un rendez vous important L'attendait.
Il était déjà prêt depuis la veille Pour découvrir un nouveau né.
Dans le hall d’entrée, Il salue les employées Assises et bien habituées A guider les visiteurs Vers les chambres hautes des mamans Qui ont accouchées.
Il a sans se tromper Suivi la ligne jaune qui menait Au palier de l’ascenseur qui les attendait. Il a d’un commun accord Appuyé sur le bouton de l’étage supposé.
Une odeur d’air aseptisé Leur fait comprendre qu’il est bien Dans le couloir des maternités.
D’un pas long et mesuré Il s'est retrouvé Devant la porte indiquée Qu’il a tendrement caressé.
Et là, le papi et la mamie se sont arrêtés Devant le lit de leur fille à peine réveillée.
Ils se sont penchés pour embrasser leur fille Qui venait d’accoucher pour la seconde fois D’un joli petit mâle tout recroquevillé.
Et la mamie qui préparait Les sachets de dragées bleus Pour les quelques invités.
Leur regard s’est porté sur un berceau Un bébé à poings fermés dormait. Ses petites jambes étaient, Vers son petit et frêle buste, ramenées.
‘…Images si vous pouviez parler Vous nous diriez que la pose n’est pas nouvelle Qu'elle est naturelle.
Et que le spectacle se renouvelle sans discontinuer… ! De par le monde...!'
Le papi s’est penché, vers sa couche Lui qui était assis au chevet, De sa fille qui surveillait son p’tit d’homme ensommeillé, Pour mieux le regarder.
Immuable spectacle, de la maman et de son enfant Immuable spectacle de ce regard toujours nouveau De la maman qui porte son enfant Dans la prunelle de ses yeux. Et dans son cœur plein de bonheur.
Je me suis laissé sans me lasser, A photographier le dormeur, Du sommeil des innocents il était enveloppé.
J’ai donc cliqué, sans retenue, Volant par ci par là, ses moues Qu’il m'offrait avec détours Sans se douter de ma présence.
Un vieux couple bien rassasié De belles images qu'il a emporté A reprit le couloir moquettée Vers l’ascenseur qui l'attendait Et les conduire au rez-de chaussée.
Sur leur passage, il A resalué Les mêmes employés et leur café.
Un vieux couple emmitouflé Avec du soleil plein les yeux, Et leurs ombres bien réchauffées, S'en est retourné vers leur chez eux Sous les cieux clairs De cette belle journée.
Dernière édition par breitou le Ven 5 Mar - 10:31, édité 5 fois | |
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breitou
| Sujet: Re: LE VIEUX COUPLE. Jeu 4 Mar - 19:25 | |
| BEDEN ÂÂLA BEDEN. UN CORPS SUR UN CORPS.
Béden ââ’la béden Me ï doum toul hayat. El hob licoun licouUUn Tkir ouélè hajar él shih Yétéq’ta bââd ayam.
El soh’biya élli tcoun tcoun Tat’fa bââd sana’ouéEEt. Ou mé yoc’yad cen él ghoch ouél adrat fer’ghin.
Un corps sur un corps Ne dure pas toute la vie. L’amour qu’il soit dur comme l’acier Ou de pierres robustes Se brise après un certain temps. L’amitié quoique qu’elle soit S’éteint après des années de fidélité. Et il ne reste plus que la colère et les paroles vides.
Sder él néféch ââla sder bab’ââjij Marchoum ââl toul hayét. E’hlé décrèyét mefich, E’hél hob ah’fid mé kench, Ou’é é’li doum hatté el déniè lekhré. Ouéle hob licou él licoun Méouch akbar mél ghram él ahfid.
La poitrine d’un nouveau né sur celle de son papi Reste gravée pour toute la vie. Ces beaux ces souvenirs nulles part connus, Plus beau que l’amour d’un petit fils, il n’y en pas. Il est éternel. Quelque soit l’amour que l’on porte aux autres/ Il n’est pas aussi grand que celui que l’on porte à ses petits fils.
Hatté mta mrââ, licoun éli coun Hatté loucen séra yed’bah, mé âândou kima Cabél dah’két él ahfid él guéli.
Quelque soit la femme et son charme assassin Elle ne peut prétendre être plus enjoliveuse Qu’un sourire offert par ses chers petits enfants.
‘…Ye papi, yé mami..! Ye baba yé omi… !’ Célém él safi fi fom oulidétnè, Célèm él ââ’ssél Kheréj mél fimat él ahrir, Moustahil é’khir.
‘…Papi, Mami… ! Papa, maman, Quelles belles paroles sincères dans la bouche de nos enfants Paroles de miel, Sortis de leurs palais soyeux Il n’y a pas plus beau.
Moustahil mé i counch, Ouala’bouda ‘…Je t’aime..’ d’une femme Sincère fusse t’elle ne vaut pas ‘…Le papi ou mami d’un petit enfant. E’khir ménèm mé smatch. E’khir méném mé bcach E’né é’li gdim ôcht miét hob fi hayéti, Oué miét hob débou kimé socor fél é’oué.
Il ne se le peut et même le ‘…Je t’aime… !’…. D’une femme sincère fusse ne vaut pas ‘…Le papi ou mami’ d’un petit enfant. Plus belles paroles je n’ai entendu. Plus beaux mots n’existent pas. Moi qui suis ancien, j’ai vécu cent amours Dans ma vie, mais cent amours ont fondu Comme sucre dans le vent.
Mélè hob hfi’daAAti, Abéden mé ï ten’sse Licoun éli couUUn Fi hoj’ri marchouUUm Fi bad’ni man’couch, Ou khialou teba’fiyé, Hatté béb él ouffé.
Mais celui de mes petits enfants Jamais je ne l’oublie Arrive ce qui arrive, il est inscrit sur mes genoux Et sur mon corps il est gravé aussi, Son ombre me poursuit Jusqu’à la porte de la tombe.
Mah’boubi dimé qodémi Hatté âïni tegh’mad.
Mes bien-aimés sont toujours devant moi Jusqu’à ce que mes yeux se ferment.
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